QUATORZIÈME DEGRÉ

LÉOPOLD DE HENNEZEL PUIS D'HENNEZEL, CHEVALIER


Né à la Rochère le 27 aout 1772, Léopold fut baptisé en l'église de Passavant. Parrain, Léopold de Massey, son oncle. Marraine, Françoise de Finance de Bisval.

A l'âge de dix neuf ans, il émigre à l'armée de Condé (27 août 1791). Il fait les campagnes de 1792 à 1794 dans les chasseurs nobles, et de 1795 à 1797 comme cadet dans les hussards de Rohan de l'armée autrichienne. En 1798, le jeune gentilhomme quitte l'armée. Nous ignorons quelle a été son existence pendant les vingt années suivantes. Au printemps de 1817, il demeure à Paris dans un quartier populaire (20 rue du marché Palu) lorsque Louis XVIII « prenant une entière confiance en sa valeur, sa bonne conduite et sa fidélité » lui accorde la croix de chevalier de Saint Louis (3 avril 1817 ) puis le nomme capitaine de cavalerie (18 avril 1817).

Le chevalier d'Hennezel (il signe ainsi) écrit alors au duc de Feltre, ministre de la guerre, pour reprendre du service et « être admis au nombre des officiers de gendarmerie employés activement dans les armées du roi... ». Il motive sa requête en priant le ministre de « prendre en considération l'empressement qu'il a mis à obéir à l'ordonnance royale rappelant les officiers français restés à l'étranger ». Ceci fait supposer qu'il n'était rentré en France, qu'après les cent jours. A l'appui de sa demande, il produit un état détaillé de ses services, ils se totalisent par vingt six ans, huit mois et six jours de service. (3 juin 1817).

Hélas, sa demande reste sans effet. L'année suivante le chevalier d'Hennezel demeurant à Paris (75 rue de l'île Saint Louis) rappelle au nouveau ministre, le maréchal de Gouvion Saint Cyr, « qu'il a sollicité sans succès, de l'activité dans son grade et qu'il se trouve absolument sans aucun moyen d'existence supplie que lui soit accordé au moins une demi solde de trois ans, en vertu de ses titres « 27 août 1718).

Cette ultime supplique fut-elle entendue... nous ne le savons pas. L'ancien hussard de Rohan compte alors quarante six ans. Comme il mourut presque octogénaire, on se demande ce qu'il devint pendant les trente trois ans qu'il vécut encore. Quel emploi, ou, quelle profession exerça-t-il pour subvenir à l'existence de son foyer... en 1828, Léopold d'Hennezel, ancien émigré, capitaine au service de la France avait été avec ses frères aînés, Célestin et Nicolas, au nombre des héritiers de leur oncle Léopold de Massey, décédé sans postérité à Bisval, le 27 février 1828 âgé de quatre vingt sept ans. Le vieux gentilhomme avait testé cinq jours auparavant (22 février ) en laissant une modeste succession qui fut partagée entre ses douze neveux.

D'après sa requête du 9 mai 1817, Léopold était déjà marié à cette époque. Sa femme était-elle la même que la mère du fils et de la fille qui naquirent vingt deux ans et vingt quatre ans plus tard... dans l'acte de naissance du fils, le père est qualifié, gentilhomme, ancien capitaine de cavalerie, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint Louis. La mère se nomme, Marguerite Marie Françoise Caignant, sur laquelle nous ne savons rien.

Les enfants de l'enfant demeurent à Paris, 1 rue de la Calandre.

Deux ans plus fart, le ménage a changé de domicile, il demeure dans une toute petite rue du quartier des Gobelins, 29 rue des Marmousets, logement où leur naît une fille, au début de février 1841.

Léopold finit ses jours dans un quartier plus populaire encore des environs de Paris, au delà de la porte d'Italie. Il s'éteignit à Gentilly le 4 février 1854 à l'âge de soixante dix neuf ans.

Les deux enfants qu'il laisse eurent une existence des plus obscures.

1 - Léopold, Henri, Armand d'Hennezel qui suit.

2 - Victoire Léopoldine d'Hennezel. Elle naquit à Paris, rue des Marmousets, le 4 février 1841. Elle était orpheline de père et de mère, exerçait la profession de couturière et demeurait à Charonne, 5 route stratégique, lorsqu'elle épousa, à l'âge de seize ans, un ouvrier, son voisin, Léon Désiré Picard, graveur sur métaux, fils d'Edme Picard et de Marie Pauline Desplaz, demeurant 11 route Stratégique. Nous ne savons rien de la destinée de ce ménage (14 novembre 1857).

 

QUINZIÈME DEGRÉ

LÉOPOLD HENRI ARMAND D'HENNEZEL


Il naquit à Paris, rue de la Calandre N.1, le 13 janvier 1839. Dans son acte de naissance, le père est qualifié gentilhomme, ancien capitaine de cavalerie et chevalier de Saint Louis.

En 1863 il était bijoutier à Paris, 29 rue d'Angoulême au quartier du temple lorsqu'il vendit, par l'intermédiaire de maître Bouvery, notaire, à la veuve le Tellier, moyennant le prix de 12.000 francs, une maison sise a Gentilly, 138 route de Fontainebleau (3 mars 1863). S'agissait-il de la maison où était mort son père... nous l'ignorons. Nous ne savons pas non plus s'il se maria et s'il eut une postérité. On sait 'seulement qu'il mourut à Paris, dans le XVIII arrondissement, le 21 novembre 1901, âgé de soixante deux ans.

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