17 - DEUXEME VISITE A LA BATAILLE  - 1

 

Avant d’arriver à la Bataille à droite de la route, une carrière de pierre meulière. Presque en face de l’autre coté, un chemin forestier conduisant à Clairefontaine. Dans l’angle qu'il forme, un grand bâtiment percé de nombreuses baies carrées et béantes, donnent sur les prés, il s’agit certainement d’une construction industrielle  relativement récente. Elle parait abandonnée, il n’y plus que quatre murs de pierres de taille encore en bon état, soutenant une toiture prête à s’écrouler, ni portes, ni fenêtres. Peut-être sont-ce ici les ruines de la dernière verrerie qui flamba à la Bataille jusqu’au milieu du XIX° siècle. J’y pénètre.

 

A l’intérieur du bâtiment, il ne reste que le gros oeuvre de maçonnerie. Planchers, plafonds, cloisons ont disparu. Une végétation d’orties et d’herbes folles couvre le sol. Sur le linteau d’une porte qui conduisait sans doute à l’atelier principal, se lit, en lettres capitales énormes et se détachant bien en noir sur la chaux du mur, cette inscription,

 

Ni

Dieu

Ni

Maître

 

Quel saisissant témoignage de la haine religieuse et sociale qui emplissait le coeur des ouvriers travaillant en dernier lieu dans cette petite usine. J’en reste stupéfait. Ce blasphème doit remonter à 1848, n’atteste-t-il pas l’étendue du mal causé dans les esprits par les théories voltairiennes et révolutionnaires.

Du jour où la France a commencé à donner le spectacle de l’athéisme et de la paresse, elle n’a cessé de décliner et de perdre son influence mondiale. Elle a réveillé la convoitise et l’esprit de conquête chez ses voisins allemands, laborieux et disciplinés. Les quatre ans d’invasion de 1914 à 1918, leurs 1.500 000 morts et leurs ruines, celle plus terrible encore, qui se produira fatalement d’ici peu, sont la cruelle rançon de l’idéologie dont notre pays s’est fait l’apôtre a travers le monde.

 

La découverte inopinée de ce défi à la providence, dans ce coin de forêt paisible et perdu, me cause un vrai malaise. Que nous sommes loin, mon dieu,  du temps ou les habitants de ce pays posaient la première pierre de leurs demeures, en bénissant votre nom....

 

Au sortir de ces ruines, nous laissons l’auto à l’ombre sur le bord de la route, pour explorer à pied le hameau de la Bataille. Je me souviens d’avoir pris a droite, un chemin tournant qui conduisait à une vieille maison portant les vestiges d’un fronton armorié, il commence à l’endroit où le ru de la Bataille passe sous la route, avant de se jeter dans la Saône.

Au premier tournant, voici la grosse maison vue jadis. Elle s’étale en bordure du plateau et domine la vallée. La façade principale est à l’ouest, un peu en retrait du chemin qui continue à monter vers les terres du domaine. A vrai dire, c’est un pâté de maisons réunies en une seule demeure, massive et informe. Les réparations de fortune qu’elle a subies prouvent la difficulté qu’ont eu les gentilshommes à relever leurs ruines en rentrant d’exil, après la guerre de trente ans.

 

Ici se dressait la maison forte, élevée au XVI° siècle par les fondateurs de la Bataille. On en voit les vestiges, cet angle de beaux blocs de grés appareillés sur lequel a été regreffé le logis actuel. Les montants et le linteau mouluré dans le style renaissance de la porte d’entrée, enfin à gauche de l’unique fenêtre du rez-de-chaussée, le fronton date de 1595 que j’avais remarqué, il y a vingt sept ans, réplique du foyer ancestral détruit qu’on a encastré dans le mur à un mètre du sol

 

La pierre est triangulaire, elle rappelle le fronton de la tour du Grandmont. Celui-ci a été affreusement mutilé, une seule grosse moulure subsiste pour encadrer ce bloc sculpté. Au centre, dans une large couronne de lauriers tressés, un écusson dont il ne reste que la bordure, le champ armorié a été gratté. De chaque coté, dans les angles inférieurs du fronton « deux petits cartouches moulurés en forme de cœur », celui de droite porte la date de 1595, celui de gauche conserve des traces d’initiales. Cette vieille pierre se trouve aujourd’hui si près du sol que les orties croissant au pied du mur la cachent en partie. Au-dessus, a été scellé la boite aux lettres dont le facteur d’Hennezel fait chaque jour la levée.

 

Deux fenêtres, une moyenne et une petite carrée éclairent la partie  supérieure de la maison. Plus loin, une porte charretière et quatre fenêtres de diverses dimensions sont placées sans symétrie. Du coté de la Saône, contre l’angle de l’ancien manoir, on a accolé un bâtiment plus moderne, il comporte au rez-de-chaussée une grande fenêtre d’allure XVIII° siècle, garnie de barreaux de fer. Une plus petite, placée juste au-dessus, éclaire une pièce mansardée. Notre venue attire sur le pas de leur porte les habitants de la maison.

C'est une famille de fermiers, six ou sept paysans au type vosgien caractérisé, aïeul, père, mère, fille ou belle-fille, garçons, sont de taille moyenne, robustes et bien musclés, le visage hale par le rude climat.

 

Les abords de leur logis sont sales et en désordre. L’herbe croit partout entre les fissures d’un empierrement informe. Jusque devant le seuil des outils, bouts de bois, objets cassés ou hors d’usage, traînent de toutes les cotés. Beaucoup de paysans vosgiens sont si rustiques et si peu préoccupés de leur confort qu'ils n’attachent aucune importance à l’aspect et même à la tenue de leurs demeures. Courageux et durs au travail, il leur semble superflu de chercher leurs aises et de perdre du temps à embellir le cadre où ils vivent. Pour lier conversation, je propose à ces gens de les photographier en leur promettant une épreuve de mon cliché. La glace est rompue, ils me disent leur nom, Famille Didier, et se prêtent à mes questions.

Nous pénétrons dans la maison, elle est bien la plus ancienne de la Bataille au fond de cette grande pièce, vis a vis de la porte d’entrée et sur le linteau d’une autre porte on lit gravée dans un encadrement rectangulaire, la date de « 1580 »

Cette pierre est donc plus vénérable encore que le fronton extérieur. A droite de la porte d’entrée une grande cheminée sculptée en face  dans le mur, une porte ouvrant sur un escalier de  pierre en vis, qui a été coupé à hauteur de l’étage, il monte au grenier, jadis chambre, où l’on voit les vestiges d’une cheminée sculptée.

Le père Didier m’explique :  cet escalier se trouve dans la base d’une tour, placée autrefois à l’extérieur de la maison. La moitié de cette tour démolie fut englobée dans la construction quand on la restaura. La petite fenêtre carrée, a gauche de la boite aux lettres, indique l’emplacement exact de la tour, les remaniements de la maison primitive, après la ruine, sont visibles. Le fronton extérieur est bien celui qui surmontait la porte d’entrée de la tour, comme au Grandmont.

Plus loin, à l’intérieur du même bâtiment dans une partie à demi démolie servant de grange, je découvre la hotte d’une cheminée monumentale. Ses montants sont ornés de moulures et de coquilles de style renaissance, le large bandeau est tombé par terre, il porte au centre une couronne de lauriers tressés et un écusson dans l’esprit de ceux du fronton de 1595, on y lit le chiffre

 

J.H.S.

 

Et au-dessous la date

 

1616

 

Au-dessous, deux roses héraldiques en relief.

 

Le père Didier me dit que la maison lui appartient, je comprends qu’il vendrait certainement cette cheminée démolie et qu’il en faciliterait la photographie. Il fait malheureusement trop sombre dans ce bâtiment pour que je prenne un cliché.

A coté, dans le mur de la façade, une porte basse, peut-être celle d’une cave... elle est surmontée d’un large linteau sculpté d’une ornementation simple mais élégante, un entrelacs formé d’une grosse moulure arrondie, très en relief, court tout le long de la pierre. Le toit du bâtiment où je fais ces découvertes est mal greffé avec la partie qu’habite la famille Didier. La présence de cette cheminée et la date de 1616 prouvent que cette maison était distincte de celle du manoir à tourelle.

 

1580 et 1595 sont les années ou les deux Hennezel, Nicolas du Grandmont et son beau-frère, Abraham du Fay, successeurs du Thysac fondateur de la Bataille, possédaient un tiers de la verrerie en indivision avec Christophe et Elie de Thietry de Saint-Vaubert, détenteurs des autres tiers.

Après avoir épousé en 1615, mademoiselle de Thietry de la Bataille, Josué de Hennezel du Tolloy s’installa ici. On peut supposer que ce fut à l’occasion de ce mariage que fut construite la maison à grande cheminée, datée de 1616. Son frère Pierre, vint aussi habiter la Bataille. Après son mariage avec Judith de Thietry, fille de Christophe. Leur postérité vécut dans ces maisons pendant quatre vingt ans. Des Bonnay, des Finance et des Hennezel de Bazailles, leur succédèrent jusqu’au milieu ou XIX° siècle.

 

Tandis que je photographie le fronton de 1595 et la famille Didier sur le pas de sa porte, je poursuis mon enquête.

- où se trouvait la verrerie... n’est-ce pas le bâtiment en ruines, situé au bord de la route en arrivant de la pille ?

- oh, non monsieur, me répond-on, c’était il y a quarante ou cinquante ans une taillerie dépendant de la verrerie de Clairefontaine. Ici, la verrerie se trouvait dans le bas, à coté du ruisseau. Vous verrez l’emplacement de la halle en descendant, il reste encore un grand pan de mur, près du petit pont, à droite de la route. Là, on fabriquait surtout des bou1eilles en verre noir qui servaient à mettre l’eau de cerises de la distillerie de Fougerolles, dans la Haute-Saône. Mais on faisait aussi d’autres objets en verre.

 

- Y-a-t-il longtemps que la verrerie ne marche plus ?

- Oh, oui monsieur, le feu des fours a été éteint définitivement en 1857.

 

Depuis cette époque, la Bataille n’a cessé de se dépeupler. Il n y a pas assez de bonnes terres pour faire vivre beaucoup de monde. Au moment de l’exposition de 1889, il restait encore six ou sept maisons et environ vingt cinq habitants. Aujourd'hui, il n y a plus que deux maisons, la notre et celle des voisins, un peu plus haut en allant vers les terres.

 

- Vous n'auriez pas par hasard, quelques spécimens de cette fabrication, dis-je avec curiosité ?

- Nous, non monsieur, mais il y a à Monthureux, une descendante des anciens maîtres de la verrerie, madame Pernod, qui possède des objets fabriqués ici. Sa cousine, madame Messin, demeurant à Darney, doit avoir des souvenirs et des papiers de famille. Toutes deux sont encore propriétaires d’une partie des bois de la Bataille.

 

J’enregistre ces indications et nous continuons à monter le chemin vers le plateau. Sur la droite, au-dessus des Didier, plusieurs habitations en ruines, il ne reste que des pans de murs envahis de broussailles. La maison d’habitation a été incendiée. Sur un coin de la façade, je découvre la pierre de fondation, cachée dans les orties. L’inscription est gravée au milieu d’un cartouche en forme de huit renversé et encadré de grosses moulures. En partie martelée, elle est difficile à lire

 

La pier a été posée

par M.T....

Definanse en Lanne

1791

 

Un peu plus haut et toujours à droite du chemin voici la maison habitée dont parlait les Didier. Elle est malheureusement fermée aujourd hui.  Je n’y vois pas de pierre de fondation.

Mais quelques années plus tard, M. Georges Varlot, l’un des propriétaires de la Pille, y découvrira une importante taque de cheminée que je puis décrire ici, grâce à son dessin.Cette taque comporte six écussons. Le plus grand se trouve dans la partie haute, c’est le blason aux multiples écartèlements des armes de Lorraine. Il est entouré d’un collier des ordres royaux et surmonté d’une couronne ducale. Deux écussons aux armes de France avec couronne fleurdelisée le flanquent à droite et à gauche. Au-dessus, répétée deux fois, la date de 1622. Sous l’écu de Lorraine, on voit au milieu d’une épaisse couronne de lauriers tressés, un troisième écusson aux armes de France, plus grand que les deux autres et surmonté de la même couronne. A droite et à gauche de cette composition, deux petits écus sur lesquels M. Varlot n’a rien pu distinguer. Enfin, de chaque coté et en bordure de la taque, est figurée une longue tige, présentant à ses extrémités une partie plus mince, ornée d une sorte de boule cannelée, peut-être a t-on voulu figurer des sceptres...

 

Cette taque fut fondue deux ans avant l’avènement du duc Charles IV. Elle est aux armes de ses grands-parents, Charles le Grand et Claude de France.

La dernière maison du hameau, au-dessus de celle-ci, se trouve à gauche, après le tournant du chemin. Elle est complètement en ruines et ensevelie sous les orties.

 

Nous redescendons pour voir l’emplacement de la verrerie, indiqué par le père Didier. Il y a là, en effet, sur la rive gauche du ruisseau, tout contre le petit pont de pierre sur lequel passe la route de la Pille, un énorme pan de mur déchiqueté et caché en partie par des touffes d’arbustes. Maçonné en grés, il peut résister indéfiniment aux intempéries. Bien que le sol  soit entièrement  recouvert de végétations qui en rendent l’accès difficile, on devine  encore l’emplacement et la disposition du four à verre.

De cet endroit, je puis prendre une intéressante photographie. Au premier plan à gauche, le pan de mur vestige de la verrerie et le petit pont de pierre, vers la droite, le chemin montant vers la maison Didier qui se dresse éclatante de blancheur sous le soleil de plomb et empanachée des frondaisons du coteau.

La chaleur est écrasante. Avant de continuer notre promenade, nous sommes tentés de nous étendre pour nous reposer, près du pont, dans l’herbe de la prairie qui dévale vers la Saône. Je profite de cet arrêt pour noter hâtivement ce que nous venons de voir et d’entendre. Mais ici, comme partout où nous passons, il est regrettable de ne pas avoir le temps d’explorer les lieux plus à fond.

Au moment de repartir, je découvre en bordure de la route, les ruines d’une maison de maître complètement cachées par la végétation qui les étouffe. C était une belle construction en moellons de grés, les parements et les encadrements des portes et des fenêtres sont en pierre très dure, taillée et appareillée comme à la Pille et à la Neuve-Verrerie.

 

Cette maison a du être détruite par un incendie. Des morceaux de poutres brûlées sortent encore des murs. La construction était solide, tout le gros oeuvre de maçonnerie extérieur et intérieur est intact. On peut reconstituer parfaitement la distribution du logis, quatre grandes pièces au rez-de-chaussée et quatre au premier étage. Elles sont d’une belle hauteur de plafond. Deux sont placées parallèlement à la route, deux autres donnent sur la Saône.

Nous allons savoir à quelle époque cette maison a été construite et quel fut son parrain, voici sa pierre de fondation. Encastrée à droite de la porte d’entrée principale, contre le pignon nord est bordant la route. Dans un encadrement de moulures et de volutes de style louis XVI, rappelant celui de la pierre de fondation des Francogney à la Neuve-Verrerie, on lit cette inscription encore très nette,

 

 

Deus sit ben

edictus - cette pier

re a été posée pa

r louis a de fine

nce le 2 juillet

           

A cette date, Bonaparte était à la veille de signer le concordat. Les manifestations de foi, si longtemps étouffées par la révolution, recommençaient à faire jour. Les traditions catholiques renaissaient. Ce que n’avait pu faire en 1791, le fondateur de la maison incendiée, dont j'ai découvert tout à l’heure la pierre de fondation, redevenait possible en 1801, au moment où le premier consul s’efforçait d’apaiser les querelles religieuses.

 

Mais quel était donc le Finance qui posa cette pierre... un bébé de quinze mois, le fils aîné de Borromée, l’un des derniers maîtres de la verrerie. En faisant graver le nom de son enfant sur le granit, le père caressait l’espoir de voir son fils lui succéder un jour dans sa demeure et continuer son labeur. Dieu devait disposer autrement du destin de cette famille et de l’avenir de la verrerie. L’enfant mourut à l'âge de sept ans (1806). La fabrication du verre à la Bataille déclina du jour où mourut Borromée de Finance (1824), deux ans après le décès de son beau-frère et associé, Anasthase de Massey (1822).

M. de Finance ne laissait qu’une fille mariée à un médecin de Darney, le docteur Monsseaux. Sa veuve vécut encore ici, quelques années et s’éteignit à son tour septuagénaire dans cette maison (12 octobre 1831).

 

Au-dessus du linteau de la porte d’ entrée. Une grosse pierre carrée a été ménagée pour former un cartouche destiné à recevoir les armes des propriétaires. Le blason n’a jamais été gravé, on était encore trop près de la révolution.

La pièce du rez-de-chaussée, à l’angle de laquelle est encastrée cette pierre de fondation, comporte une cheminée de pierre, en grande partie démolie, sous les décombres gît un vieux poêle. A droite de la cheminée, une autre porte permet d'accéder à deux chambres ouvrant sur la Saône. Une troisième porte donne sur la route. Enfin une quatrième fait communiquer la salle d’entrée avec la pièce située à l’angle nord ouest de l’habitation, là se trouve l’escalier montant à l’étage.

Cette salle donne sur une grange profonde de toute la largeur du logis et se prolonge du coté ouest. On y accède par une porte charretière cintrée ouvrant directement sur la prairie. La clef de voûte de cette porte présente un modeste cartouche. J’y remarque quelques lettres capitales disposées sur deux lignes. C’est le nom du propriétaire, orthographié avec la même fantaisie que sur la pierre de fondation.

 

fine

nce

 

En face de cette maison et de l’autre coté de la route, encore des ruines. Elles disparaissent sous les ronces. Il y avait là aussi, contre le terrain rocheux bordant la forêt, d’ autres maisons. Ce qui en reste est informe.

 

En arrivant à la Bataille, nous avons découvert le gros oeuvre d’un bâtiment industriel, qui ne conserve de ses dernières années d’activité industrielle, qu’une inscription outrageant les lois fondamentales de l’humanité. En quittant la bataille, nous gardons la vision des ruines encore solides de la demeure que le dernier maître de la verrerie avait placée sous la protection divine.

En haut du hameau aussi, que de ruines, que de jardins en friche... à la Bataille, la vie se retire au fur et a mesure que se dépeuple notre patrie et qu’évolue le monde, vers un avenir de prétendu progrès 3. D’ ici quelques années, ce sol qui a nourri des générations, durant trois siècles, sera retourné à l’état sauvage.

 

Nous quittons la Bataille sur ces pénibles impressions, pour continuer notre pèlerinage par Belrupt et Darney. A un kilomètre plus loin, la route quitte brusquement la rive de la Saône, elle remonte vers le nord, à travers le bois de l'Embechene. A l’intersection du chemin venant d'Escles, on tourne à gauche pour atteindre Belrupt.

 

Notes de Ppdh

 

1 -Les vrais responsables de cette guerre sont les grands bourgeois de nos pays respectifs  qui avaient trop peur de voir disparaître leurs privilèges devant cette juste prise de conscience des exploités, que le comte traitait de paresseux. Il leur fallait une bonne guerre pour éliminer une grande partie d’un prolétariat qui devenait trop dangereux.

 

2 - Probablement construite par des maçons exploités par nos ancêtres.

 

3 - Il n’y aura pas de progrès pour l’humanité tant qu’une minorité élitiste s’accordera des privilèges. C'est bien le cas aujourd'hui des multinationales.

 

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